Pour ne pas vieillir seul…

En parallèle, le film montre bien le marché juteux des maisons pour personnages âgées. Même si la demande d’une place en Ehpad, ces établissement d’hébergement pour personnes âgées est vieille de trois ans, quand une chambre est vide, les commerciaux de cet Ehpad n’arrêtent pas de solliciter Bruno, qui finit par mentir, y compris à sa grand-mère, pour ne pas être importuné. Pour autant, on sent bien que la vieillesse est un marché porteur comme un autre…

Pour Bruno, les rares espaces de liberté sont ceux où il joue dans un groupe de percussions brésiliennes – dès l’instant où il mène la cadence sur le gros tambour, Bruno donne le sentiment qu’il est ailleurs – où les soirées entre copains. L’introduction de ces parenthèse dans ce récit permet de ne jamais plomber le récit.

Avec L’Âge imminent, de facture au demeurant classique ce qui limite parfois l’intensité des scènes, on assiste à une belle histoire d’amour qui indique comment l’amour pour une personne consiste aussi à lui donner la liberté de partir.

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