Thierry Arbogast signe une photographie très soignée tout au long de ce bal des hypocrites servi par une distribution des plus brillantes. Et avec une mise en scène virevoltante, Patrice Leconte prouve qu’une reconstitution historique ne sent pas toujours la poussière et qu’un cinéaste peut ne pas être grisé par les beaux costumes, les calèches…. quand il s’attaque à un tel film de genre.
La vision de la société où tout ne semble que luxe et beauté n’est rien moins que pessimiste. Et l’humanité qu’on y découvre est aussi déplaisante que fascinante.
