
Côté cinéma, on peut découvrir des planches extraordinaires du scénario des Enfants du Paradis en forme de bande dessinée, dont chaque strip (ci-dessus) est dédié à un personnage. Des œuvres d’art en elle-même et qui témoignent de la force de l’imagination de Jacques Prévert.
L’autre pièce majeure de l’exposition, c’est la reconstitution du bureau du poète où l’on a le sentiment de le découvrir dans son monde le plus intime avec un univers où l’on retrouve ses livres de chevet, des peintures et dessins (dont un de l’ami Picasso) et, bien sûr, des crayons de travail, sans oublier ses postes de radios et un solide magnétophone à bandes.


Sur un des murs de l’exposition figure une citation de Prévert qui livre une des pistes de visite de cette exposition prenante : « Je peins malgré moi les choses cachées derrière les choses !« , dite par le peintre du Quai des Brumes, de Marcel Carné.
Quand on quitte le lieu, si calme dans la brouhaha habituel de la Capitale, on a le sentiment de mieux connaître le « vrai » visage de Jacques Prévert, ce citoyen de Montmartre et d’un Paris populaire.
Musée de Montmartre, 12 rue Cortot – 75018 Paris
