L’amour n’a pas d’âge

Pour raconter l’histoire de ce senior qui retrouve le goût de l’amour, malgré les embûches placées sur son chemin, pour nourrir les personnages pittoresques qui entourent Astolfo dans son retour dans la maison de son enfance, désormais squattée, Gianni Di Gregorio s’est nourri de ses souvenirs dans sa maison dans un petit village des Abruzzes et où il dit avoir passé les meilleurs mois de sa vie : « Un groupe de personnes avait fini par se former, quatre vieillards : l’un faisait les courses, l’autre cuisinait, puis on jouait aux cartes, les œufs frais arrivaient, on fumait, on buvait une bouteille de vin. C’était comme une taverne. »

Plus que la morale du film un brin naïve- on peut vieillir sans un rond si l’on a l’amour – cette douce comédie sentimentale touche par la galerie étonnante de personnages qui surgissent au milieu de l’histoire et apportent de courts instants de bonheur malgré les démêlés de Astolfo avec le maire, le curé ou les carabiniers. En prime, le récit offre une seconde jeunesse à une grande dame du cinéma italien : Stefania Sandrelli.

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