Déjà et sans le recours facile à la voix off, le cinéaste adopte la bonne distance avec ceux qu’il filme et parvient à capter des moments forts avec des images qui « parlent » d’elles-mêmes sans avoir besoin d’être surlignées. Et sans pour autant transformer le spectateur en voyeur de service.
Alors que les États-Unis vivent une campagne électorale complexe et violente dans un contexte international particulièrement sombre, ces « vieux » docs de Wiseman donnent à voir, en résonance, les divisions profondes qui marquaient déjà ce pays et donc certaines se sont, depuis, aggravées.
