Courses à vide …

Le problème, c’est que Daniel Calparsoro n’a pas su étoffer son scénario et que sa mise en scène est d’une grande platitude. Pour combler les vides, il n’hésite pas à poser une caméra attentive sur le galbe des volumes d’une Ferrari d’un rouge étincelant et, pour donner du rythme à une réalisation qui en manque cruellement, il multiplie les séquences d’accéléré et celles de baises animales, entre deux rails de cocaïne.

Même si Arón Piper fait tous ses efforts pour sembler inquiétant, même si Luis Tosar prouve une fois de plus qu’il peut tout jouer, l’histoire – finalement très moraliste – finit pas lasser le plus fan des amateurs de polar.

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