Situant le récit dans un univers atemporel, ce film d’animation ne joue pas sur les gadgets modernes – tel le téléphone portable et le GPS par exemple- même si les animaux savent manœuvrer un bateau, ce qui confère au récit une dimension intemporelle, indémodable, à la manière d’une fable de La Fontaine. Et l’extrême diversité des animaux qui sont de l’aventure permet de renvoyer à celle des bipèdes humains et certaines visions étriquées : ainsi le lion Shakeel, qui rêve d’être le chef, croit que les dragons crachent du feu, ce qui n’est pas le cas des dragons made in China.
Ces joyeuses aventures colorées – avec la séquence rythmée des suricates par exemple – d’animaux anthropomorphes évoquent bien des sujets d’actualité – de la force de l’amitié aux ravages de la xénophobie, en passant par l’importance de la fraternité – et envoie quelques ondes positives en ces temps incertains. De quoi fédérer un large public familial.
