Rien de tel dans ce biopic, et une vision d’un empereur qui, dès lors qu’il ne se bat plus, est avide de relations sexuelles avec Joséphine, quitte à ramper sous une table pour assouvir ses désirs, à la façon d’un chien en rut.

Si Vanessa Kirby parvient à donner sa mesure dans le rôle de l’impératrice, courageuse et sensuelle, Joaquin Phoenix est bien peu crédible sous le tricorne et campe un Bonaparte qui semble perdu. Là où ce grand comédien a pu faire passer certaines nuances dans ses rôles récents, il ne trouve jamais, dans ce film, la bonne tenue de son personnage.

In fine, ces trois heures de film semblent encore plus longues que nature et ce biopic ne réussit pas à décoller de bout en bout, offrant un récit qui manque vraiment de subtilités.