Si l’histoire décrit bien les états d’âme du jeune Kaoru Tôno, qui porte encore les cicatrices de l’enfance, s’il évoque bien le harcèlement subi par Anzu Hanashiro, aussi belle que mystérieuse, on peut regretter que le scénario soit un peu tire-larmes dans la deuxième partie et que la fin soit un brin prévisible. Ce qui finit par rendre le scénario pas assez dense.
Il n’en demeure pas moins que ce Tunnel to Summer repose sur un travail d’animation de belle qualité, accompagné d’une belle musique originale signée Harumi Fûki. Un film qui a été couronné l’an passé du Prix Paul Grimault au Festival international du film d’animation d’Annecy. Les amateurs de mangas – nombreux- seront donc servis.
