Malgré une solide documentation, le choix de décors et des paysages pour y faire évoluer ses personnages, comme le château de Grignan où mère et fille ont vécu, ce Madame de Sévigné ne parvient pas à trouver sa vitesse de croisière, la faute sans doute à une mise en scène bien trop sage pour rendre vraiment vivante et touchante cette relation complexe. Retranscrire sur grand écran un échange épistolaire en montrant des lettres écrites et commentées en voix-off devient vite monotone.
Bien entourées par des comédiens incarnant le microcosme intellectuel de l’époque, Ana Girardot et Karine Viard ont beau faire tous les efforts possibles, l’histoire ne décolle pas et semble flotter au fil de l’eau de la Durance. Une déception.
