François Damiens sur les pas de Brel

Jouant sur le contraste entre le calme du décor matin, de cette île comme préservé des rumeurs du monde moderne, et la tension initiale entre son père et sa fille, Pierre Godeau décrit le lent travail de retrouvailles qui se fait entre ce père, qui se sait malade, et sa fille.

Si les deux comédiens principaux assurent une partition très juste tout au long de l’histoire – on découvre le jeu tout en nuances de Salomé Dewaels (Une mère, Fille de joie, Illusions perdues) – si la mise en scène est d’une belle sobriété, l’histoire a du mal à vraiment trouver son rythme de croisière, et les séquences évoquant le vrai voyage de Brel avec sa fille France semblent parfois « plaquées » dans le récit initial. Pour autant, François Damiens parvient à s’inspirer de la personnalité de Brel, une ombre écrasante pour l’acteur belge, sans le plagier. Une solide composition.

Laisser un commentaire