Un douloureux été

Avec Katia aux premières loges (très juste Dimitra Vlagopoulou), Animal montre sans surligner comment les corps sont utilisés comme des outils de divertissement très sexualisés. Si Katia mène sa vie avec un réalisme froid, ce n’est point encore le cas d’Eva, une jeune recrue encore pleine de rêves et qui ne peut que tomber de haut au fil des séquences.

Constat glaçant d’une activité touristique sans âme et qui joue sur une pure rentabilité et une exploitation humaine sans aucune faiblesse – ainsi quand la danseuse se blesse et doit continuer à assurer le spectacle- Animal décrit de manière dérangeante cette expérience de la douleur vue à hauteur de ces jeunes femmes. C’est parfois répétitif, mais jamais banal et c’est le fruit d’un long travail de documentation pour nourrir le scénario.

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