La magie noire de Mandico

Une chose est sûre : Bertrand Mandico sait créer des univers cauchemardesques à la David Lynch et l’on ne peut qu’être surpris par la richesse de son imaginaire et de ses références cinéphiles. Pour autant, on peut rester complètement extérieur à ce monde et à cette violence barbare qui semble sortie d’un lointain cauchemar.

Même si la séquence de cannibalisme, dans laquelle Nathalie Richard signe une composition saisissante, peut passer pour une critique du capitalisme cynique, de la corruption et de la compétition, l’ensemble semble parfois un exercice de style avec la volonté de provoquer à tout prix. Reste à savoir si l’on est touché par un tel exercice de débauche visuelle. Au spectateur de trancher si l’exercice est un peu vain ou non…

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