La vie plus ou moins rose…

Jouant sur des dialogues plein d’humour – ainsi quand Margot Robbie lance « Je suis la Barbie que tout le monde a en tête quand on pense à Barbie » – Greta Gerwig s’amuse avec les codes du genre pour signer cet opus non exempt de délires et qui permet aussi d’aborder des thèmes comme la sexualité.

Margot Robbie signe une composition pétillante de son personnage et a l’air de s’amuser y compris quand elle en fait des tonnes ou quand on veut lui faire regagner sa boîte. Quand à Ryan Gosling, en Ken bodybuildé, il prouve qu’il peut jouer tout autre chose que des personnages de taiseux et dramatique. Et, à sa manière, il symbolise tout ce qui peut être ridicule dans l’éternel masculin. En fait, et il se révolte contre ça, Ken ne peut avoir que des problèmes existentiels car il n’est que le faire-valoir de Barbie, décomplexée et pétillante.

Barbie repose aussi sur un solide travail sur les décors, signés Sarah Greenwood et Katie Spencer et qui ont répondu à la commande de la réalisatrice qui voulait de « l’artificiel authentique. » Ils ont ainsi imaginé une étrange échelle des demeures : les proportions des pièces ont été ajustées pour qu’elles soient 23% plus petites que la taille humaine !

Tourner ce Barbie était un pari risque. Il a été payant : en France, le film a fait 5 846 718 entrées ! Le carton de l’été. Dans les bonus du DVD, figurent d’autres séquences comme un sujet sur les « Costumes de Barbie » ou encore un autre sur « Les faux-semblants musicaux. »

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