Le film rend hommage à Joséphine de Beauharnais, le grand amour de Bonaparte, à laquelle il écrit des missives enflammées sous sa tente après les journées de bataille. Une femme qui accompagna son ascension avant d’être répudiée pour ne pas avoir pu lui offrir un héritier. « C’est une force de la nature, une femme moderne, une anarchiste », dit la comédienne dans le dernier numéro de Paris Match. Avec ce personnage, Ridley Scott montre comment un appétit fou de pouvoir ne tue pas tout romantisme et comment le destin unique de l’Empereur est lié à cette relation brûlante et ininterrompue avec celle qui fut l’amour de sa vie.

Loin des scènes de bataille, très spectaculaires et filmées avec brio du film, cette relation est ainsi au cœur du récit. Et Vanessa Kirby jouer Joséphine a été parfois douloureux et inconfortable : « J’ai ressenti une immense compassion à son égard parce qu’elle n’avait pas voix au chapitre alors même qu’elle était animée par une fougue et une incroyable énergie ».

En tout cas, pour la comédienne britannique, ce personnage est un signe de plus de son goût pour des univers très différents dans sa carrière déjà riche de bien de thèmes différents: de Mission Impossible, à The Son, en passant par Pieces of a Woman, en passant désormais par ce Napoléon. Visiblement, Vanessa Kirby aime les choix radicaux…