Avec une mise en scène en forme d’histoire amoureuse, pleine de bons sentiments – Emila Clarke campe parfaitement cette business-woman méritante et aux allures d’étudiante appliquée- Sophie Barthes décrit une forme de « pire » des mondes où le système permet aux sociétés de contrôler jusqu’à la vie privée de ses employés. « C’est le féminisme radical américain dans toute son horreur : un féminisme capitaliste qui doit être rentable« , souligne la cinéaste.

Avec, comme troisième personnage, cet utérus artificiel, dont la forme est un clin d’œil à Hal dans 2001 Odyssée de l’espace, The Pod Génération est une fable politique qui pose des questions pertinentes sur notre futur proche. On peut juste regretter la sagesse du scénario car, avec un tel thème, le film aurait pu être nettement plus inquiétant et politiquement incorrect. C’est sans doute la rançon de vouloir toucher un très large public. En tout cas, il a le mérite de l’originalité.