Dans le quotidien du roi du bazar !

Une autre fois, il met avec ses équipes méritantes le cap sur Las Vegas où certains employés célèbrent même leur mariage sur les traces d’Elvis Presley. Sûrement sous le charme d’un tel bosseur, Brice Gravelle n’est pas non plus dupe et sait que son film lui « permet d’afficher sa réussite. »

Paternaliste sans doute, privilégiant l’humain sûrement, Philippe Ginestet n’hésite pas à mouiller le maillot en faisant du vélo avec ses employés et a embauché dans l’aventure son fils et son épouse, capitale, Brigitte Ginestet qui a été nommée récemment Directrice de la culture d’entreprise. Même leur chien Joffré est cabot en diable, habitué d’être de tous les déplacements de son maître et de poser pour la caméra.

Ce documentaire embarqué, et dont le tournage a duré trois ans, montre bien le parcours du fils de maquignon qui, à la force des poignets, est parvenu à gravir bien des échelons. Brice Gravelle souligne : « En tant qu’autodidacte parti de rien, il assume complètement d’être devenu milliardaire et qu’il n’a
pas à s’en cacher. Il estime être un modèle de réussite qui pourrait inspirer les plus jeunes. »

Avec un patron aussi cash, et qui se met en scène, y compris dans les conflits sociaux, chaque spectateur pourra se faire sa propre idée d’une telle personnalité aussi charismatique que complexe. Et du système qu’il incarne. Un vrai entrepreneur au demeurant, qui a le sens du risque et a pour ambition pour 2027 d’avoir 1 000 collaborateurs et 10 000 magasins.

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