Si les séquences d’entraînement – quoique vite répétitives – sont filmés avec soin, si les difficultés de gérer un tel domaine sont bien montrés, l’accident est vite prétexte à des moments pour émouvoir à peu de frais. Ainsi quand le frère de Zoé lui demande si elle pourra lui prêter son fauteuil électrique et qu’elle lui lance : « Si tu me prêtes tes jambes. »

Devant la maigreur des dialogues et des situations, Pio Marmaï et Mélanie Laurent surjouent en permanence et son peu crédibles dans ce couple d’éleveurs. Le seul qui tire son épingle du jeu dans ce mélodrame chevalin est Kacey Mottet Klein très à l’aise les deux pieds dans la boue ou quand il s’agit de calmer un cheval. Quant à Carmen Kassovitz, c’est la seule vraie révélation du film dont la course finale est bourrée d’invraisemblance en prime.