La vie n’est-elle pas une fiction ?

Avec en toile de fond, les évènements qui ont marqué ces deux décennies – l’arrivée de Mitterrand au pouvoir; l’épidémie du sida; les attentats du World Trade Center, entre autres- La Bête dans la jungle se situe en permanence à la frontière du rêve et de la réalité, dans l’univers factice de la boîte de nuit qui semble presque avoir une vie autonome. Dans l’atmosphère noctambule où l’on finit par perdre ses repères.
Si le romantisme sombre de l’histoire peut toucher, le film finit par lasser par la surlignage de certains effets visuels, par des répétitions dans la narration. Et ce, malgré le talent et la flamme toujours intacte d’Anaïs Demoustier qui illumine les scènes de sa présence lumineuse. Alors, la séance finit par devenir pesante et ce film, même s’il a des singularités, finit par nous laisser indifférent.

Laisser un commentaire