Son récit est servi par un casting impeccable et autant Navid Mohammadzadeh (La Loi de Téhéran) que Taraneh Alidoosti (Leila et ses frères) signent des compositions étonnantes, en marquant de façon subtile les différences entre les personnages, ce qui créé un trouble évident chez le spectateur. Avec, en prime, un travail minutieux sur les clairs-obscurs, et une photographie magnifique signée Morteza Nafaji qui marie expressionnisme et réalisme.
Film audacieux, Les Ombres persanes est aussi la peinture de bien des désillusions du citoyen iranien vivant dans un régime qui marie autoritarisme et religion.
