Certes, le ton patriotique, la musique de Victor Young qui a tendance à surligner les scènes, certaines histoires d’amour ont pris quelques rides, mais l’ensemble tient bien la route. Et aussi bien les séquences dans l’hôpital de campagne où l’humour vient tempérer les souffrances des blessés (la scène de danse notamment) que celle de la fuite en convoi sonnent juste.
Et l’on ne peut rester, malgré certaines réserves, insensible au lyrisme de ce cinéma d’Hollywood de la grand époque où les cinéastes savaient signer des fresques pétries d’humanité.
