Dans un tel contexte avec le thème central de la vengeance, la vraisemblance compte peu et on apprécie les qualités – indéniables – du film de sabre dans lequel le héros est capable d’affronter une cohorte de guerriers dans un ballet millimétré et qui suit une vraie gradation dans l’expression de la violence.

La mise en scène a le souffle nécessaire pour nous plonger au milieu des combats les plus acharnés entre boucliers tranchants qui volent, flèches tirées par centaines… La caméra virevolte au milieu des assauts, capte aussi bien un regard qui tue qu’une série de passes au sabre. Pour la partie émotion, il y a la relation du héros avec cette jeune femme qu’il tente de sauver de la mort au péril de sa propre vie avec la séquence du guérisseur dans laquelle le héros n’hésite pas à risquer sa peau pour sauver sa belle.

Il ne faut donc pas chercher de la nuance dans un tel opus, mais un spectacle cousu-main et mené sabre au clair !