Là où le film déçoit un peu c’est dans l’éparpillement de certains intrigues secondaires qui font perdre un peu le fil principal et son intensité : que ce soit les histoires connexes d’amour, la maladie de la sage-femme… Rien que les relations entre Léopold et ses proches pouvaient suffire à nourrir le récit principal en posant aussi un regard juste et tendre sur les rêves familiaux, confrontés à la réalité de la vie courante. La force des deux personnages principaux qui passent de la confrontation à la coopération, malgré un contexte difficile, suffisaient amplement à titiller notre curiosité et à maintenir notre attention en éveil.
En glissant ici où là un peu d’humour dans un univers en permanente tension, Sage Homme est un film qui, sous le ton de la comédie, « dit » pas mal de choses.
