Révélé par Été 85, de François Ozon, Benjamin Voisin campe avec subtilité ce petit délinquant qui finit pas s’occuper des cette père de substitution, même s’il peut la secouer. Et une des forces du film, c’est aussi de faire surgir des personnages secondaires qui apportent des histoires parallèles dans cette errance un peu surréaliste.
On peut trouver le prétexte du film un peu court et pourtant, l’histoire « fonctionne » bien même si la réalisation n’est pas bouleversante d’originalité. Et les deux comédiens principaux surprennent leur monde en offrant une palette très grande dans leur jeu. Une vraie curiosité marquée par une bande originale réussie et signée Peter Von Poehl.
