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LES MARIÉS DE L’AN II, de Jean-Paul Rappeneau – 1h38 (1971)

Avec Jean-Paul Belmondo, Marlène Jobert, Laura Antonelli, Samy Frey, Michel Auclair

– Diffusion sur Arte, vendredi 2 décembre à 13h30 –

Mon avis : 4 sur 5

Le pitch ?

Nicolas Philibert, un français exilé en Amérique, s’enrichit et s’apprête à épouser une riche héritière. Avant cela, il doit divorcer de sa femme Charlotte qu’il part retrouver en France. Toutefois, pendant son absence la Révolution a fait rage et à son arrivée à Nantes, Philibert a bien du mal à remettre la main sur Charlotte, étroitement liée à une famille de royalistes.

Et alors ?

Dès le générique baroque à souhait avec une partition signée Michel Legrand, le spectateur est embarqué par un sémillant Jean-Paul Rappeneau dans des aventures historiques se déroulant entre chouanneries et guillotines en pleine Terreur. Sur un scénario concocté à trois mains, avec notamment la présence de Sautet, le cinéaste met en musique ce récit porté par le duo Belmondo-Jobert qui, même s’ils en font parfois trop, jouent avec bonheur au couple qui se déchire pour de « basses » raisons politiques.

En lointain cousin plein de gouaille d’un Figaro, Jean-Paul Belmonde virevolte à souhait, multipliant des scènes d’action les plus inventives les unes que les autres, notamment quand il glisse sur le toit durant une poursuite ou dans la scène de la chambre à coucher dans les combles. Quant à Marlène Jobert, elle est parfaite en jeune femme dotée d’un certain caractère à une époque où l’éducation des filles est des plus muselée et ses éclats de voix font toujours un effet certain.