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BULLET TRAIN, de David Leitch – 2h07
Avec Brad Pitt, Joey King, Aaron Taylor-Johnson
– Date de sortie : jeudi 1er décembre 2022 (et 7 décembre à la location)
Mon avis : 3 sur 5
Le pitch ?
Coccinelle est un assassin malchanceux et particulièrement déterminé à accomplir sa nouvelle mission paisiblement après que trop d’entre elles aient déraillé. Mais le destin en a décidé autrement et l’embarque dans le train le plus rapide au monde aux côtés d’adversaires redoutables qui ont tous un point commun, mais dont les intérêts divergent radicalement… Il doit alors tenter par tous les moyens de descendre du train.
Et alors ?
Film tourné par un cascadeur passé à la réalisation – David Leitch a commencé à assurer celles de Brad Pitt dans Fight Club en 1999 – Bullet Train est une adaptation du roman japonais Maria Beetle, signé Kotaro Isaka (2010) avec, au cœur de l’histoire, ce type dont la malchance est une espèce de fatalité même si elle est pour d’autres… une chance.
Il ne faut pas chercher dans ce récit mené à belle allure une grande portée philosophique, mais y voir un film d’action très efficace, dans lequel la mise en scène joue sur le dynamisme et l’efficacité, avec des scènes de bagarre située en majorité dans ce train filant à belle allure et dans lequel, la bande de tueurs s’affrontent à chaque séquence. Le chef-décorateur David Scheunemann a d’ailleurs dû faire un gros travail pour permettre aux deux voitures du train grandeur nature d’être interchangeables pour permettre de multiplier à l’image les wagons. Et c’est dans le Palais des Congrès de Los Angeles, transformé en gare, et dans une rue adjacente du centre-ville, transformée en un quartier animé de Tokyo, que les séquences japonaises ont été tournées.
Avec des dialogues misant sur l’humour et le deuxième degré, le film est construit autour de Coccinelle, campé avec une belle décontraction par un Brad Pitt qui n’hésite pas à faire montre d’autodérision. La chef costumière Sarah Evelyn explique pourquoi elle a opté pour cette tenue décontractée dont le clou est un bob sans âge à la couleur incertaine : « Coccinelle est, pour l’essentiel, un héros malgré lui. Il préférerait être en train de pêcher. » Un comédien de 57 ans qui aurait effectué 95% de ses cascades lui-même selon les dires de la production.

