De fait, elle use de son physique en apparence lisse pour nourrir une personnalité des plus complexes. Évoquant la comédienne, Antoine Barraud raconte : « Elle a cette faculté de rester sans cesse solaire : elle est très belle, mais sa beauté n’est ni distante, ni menaçante, elle est positive. Très vite, je n’ai vu qu’elle. On s’est rencontrés, on a discuté, j’ai vu qu’elle comprenait parfaitement le film, intelligemment, au bon endroit, de la façon qui m’intéressait. Il n’y avait rien à rajouter ».
Si le film n’évite pas certaines longueurs, il parvient à un bel équilibre en posant la question de l’identité tout au long d’un récit à ne pas dévoiler. Avec une musique originale qui évite les pièges du genre, le surlignage notamment, œuvre de Romain Trouillet.
