De fait, malgré les splendides plans de montages, les images de drone, malgré le jeu impeccable du jeune Robinson Mensah-Rouannet, l’histoire devient assez vite peu vraisemblable. Michèle Laroque a du mal à paraître une éleveuse de troupeau convaincante quand Syrus Shahidi ne semble pas être vraiment le fils du patriarche autoritaire et méprisant, fort bien campé au demeurant par Aurélien Recoing.
Invraisemblable aussi la séquence où Sébastien « s’envole » pour sauver Belle car on ne peut croire qu’en une seule séance, il parvienne à maîtriser une seule voilure et que son poids soit suffisant pour faire ce grand saut. En prime, à la moindre séquence, la musique originale envahissante vient surligner le moindre détail du récit. Tout cela finit pas être d’une grande lourdeur et le récit y perd de sa naïveté originale. Reste les séquences toujours étonnantes avec des animaux remarquablement dressés.
