Si le film n’exclue pas quelques longueurs, notamment dans la première partie en forme de prologue, certaines séquences restent gravées en mémoire. Ainsi quand la voix du célèbre ténor Caruso fait taire les tambours de la jungle et hésiter les Jivaros qui entourent le bateau dans leurs pirogues. Et puis, il y a le morceau de bravoure du film – qui est authentique – du navire auquel l’aventurier fait franchir une montagne. Comme une métaphore de la vie d’un réalisateur contraint de jongler avec aussi bien les éléments financiers et humains qu’avec les incidents surgissant sur un tournage.
Un réalisateur au sommet de son art et qui misait tout sur ses films. Il disait à l’époque : « Si j’abandonne ce projet, je serai un homme sans rêves. Je ne veux pas vivre comme ça. Je vis ma vie ou je finis ma vie avec ce projet«
