Derrière cette fable écologique et politique, Wild Men est un plaidoyer en faveur de l’ouverture aux autres, à tous ceux qui vivent différemment. Il montre aussi que le rêve de vivre seul, qui nous traverse parfois, se heurte au principe de réalité et n’a qu’un temps. C’est aussi, en filigrane, une critique de la société libérale qui pressure ses cadres jusqu’à les pousser au burn-out avec cette pression souvent aussi peu productive que dévastatrice sur le plan privé.
Une comédie noire avec des séquences parfois difficiles à voir – celle des points de suture à vif notamment – qui portent un regard ironique sur la société dite « moderne ». Avec, en première ligne, un acteur à la présence impressionnante, qu’il soit ou non vêtu de peaux de bêtes : Rasmus Bjerg.
