À l’arrivée, le spectateur a droit à un produit très calibré où les bons gagnent inévitablement à la fin au terme d’un film – la scène d’ouverture suffit à s’en rendre compte – où cascades et actions en tout genre sont finalement le « personnage » principal : d’un avion détruit au crash d’une cinquantaine de voitures.
Comme Ryan Gosling n’est pas connu pour son jeu très expansif et qu’il semble se demander en permanence à quoi joue son personnage, on finit pas devenir insensible à un tel déluge de feu et de coups. Pour autant, les frères Russo ont eu l’astuce de faire jouer à Chris Evan, figure de Captain America, en psychopathe. C’est bien tenté mais cela ne sauve pas la minceur d’un scénario.
