Cela dit, il fallait bien tenir la distance avec un récit qui est entièrement construite sur l’image d’une jeune femme qui doit affronter l’angoisse la plus éprouvante alors qu’elle court au cœur d’une forêt immense (le film a été tourné dans l’Ontario et les paysages sont magnifiques).
S’il abuse parfois des plans de drone, Philip Noyce ne réussit pas, malgré les incessants mouvements de caméra, à rendre le récit vraiment dynamique. Reste le tour de force de Naomi Watts qui court sans arrêt, malgré sa blessure à la cheville, et parvient à rendre émouvante cette mère qui refuse de croire au pire et se bat jusqu’au terme d’un opus en forme de feel good movie, très américain sur le fond. Les récents trafiques évènements de tuerie aux États-Unis lui offrent pourtant une toile de fond assez désespérante…
