Moins convaincant. Certes l’univers des mangas est souvent violent, rude mais, dans ce film, on a parfois l’impression que ladite violence est gratuite. Les images de sang qui coulent sur les murs de béton sont nombreuses. Quant à la scène de combat finale, elle tire un peu en longueur, renforçant encore l’impression de gratuité de certaines images et de parti-pris d’une violence qui perle dans bien des séquences.
Misant sur une gamme de couleurs où le rouge le dispute aux teintes dégradés d’asphalte et de béton, Junk Head nous plonge dans une dystopie en forme de cauchemar éveillé. Et la beauté de la mise en images ne peut gommer un sentiment de malaise face à un tel univers un brin glauque.
