En souvenir de Fernand Iveton

L’histoire est forte, soutenue par le jeu impeccable d’un Vincent Lacoste presque méconnaissable et Vicky Krieps qui joue sa compagne, dont la famille a fui le communisme, et la réalisation d’un grand réalisme (l’ouverture du film notamment est très forte). En quelques plans, on plonge dans l’atmosphère d’une Algérie qui s’embrase et Hélier Cisterne montre bien les hésitations du jeune militant à passer à l’acte.

Malgré certaines frustrations dans le scénario – l’équilibre entre les deux personnages n’est pas toujours trouvé et on aimerait plus de profondeur sur le personnage d’Hélène – De nos frères blessés est un film prenant et qui rend justice à ce sacrifié de la cause algérienne.

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