On connait le sens du spectacle de Jean-Jacques Annaud qui, pour nourrir son nouvel opus, a récupéré « plus de 6 000 vidéos et photos« . Pour retrouver le décor de la vraie cathédrale, le cinéaste a tourné dans celles de Sens, Amiens et Bourges, ainsi qu’à la fameuse basilique de Saint-Denis. Les scènes de feu ont été recréées dans les studios de la Cité du cinéma à Saint-Denis. Lors de la scène de l’effondrement de la flèche, pour laquelle douze caméras ont été utilisées, le responsable des effets visuels s’est brûlé les mains à cause du rayonnement provoqué par le largage de 75 mètres cubes détritus incandescents : il avait oublié de mettre des gants. Une anecdote qui en dit long sur les dangers de travailler avec le feu.
Un film spectaculaire qui évoque le courage d’une poignée de pompiers qui ont dû lutter sur deux feux : le vrai et celui des politiques…
