Il n’empêche : le travail des décors pour redonner vie à un New-York des années 30, par exemple, force le respect tant les créateurs ont soigné les détails, les matières… Outre les personnages classiques avec ce père aimant s’occupant de sa fille qui rêve de jouer les garçons pour prouver qu’elle pourrait devenir une fille du feu, Laurent Zeitoun a su aussi inclure des figures inattendues dont la principale est ce chauffeur asiatique et casse-cou mais qui, étant narcoleptique, ménage quelques séquences inattendues dans l’histoire. Et manque, à tous les coins de rue, de provoquer une catastrophe.

Un film qui s’il joue sur l’optimisme ne le fait pas béatement et sait aussi faire surgir des personnages étranges comme cette cantatrice à l’ego étouffant ou ce maire qui ne se préoccupe que d’une chose : montrer son bon profil aux caméras pour s’assurer une réélection dans un fauteuil.

Offrant de nombreux clins d’œil au cinéma, ce Vaillante nous offre sur un plateau un superhéros qui a de solides atouts pour séduire toute la famille.