Le sujet du film a été inspiré au cinéaste par la passion du vin transmise par son père, liée dans son esprit à la notion de famille. Cédric Klapisch disait lors de la sortie du film : « J’ai connu le vin par mon père – qui ne boit pratiquement que du Bourgogne. Quand j’ai commencé à boire (vers 17-18 ans) il me faisait goûter ses vins… C’est grâce à lui que j’ai eu cet apprentissage. Jusqu’à il y a peu de temps il nous emmenait en Bourgogne mes sœurs et moi faire des dégustations dans des caves. C’était une sorte de rituel, une fois tous les deux ans à peu près… (…) Je sentais intuitivement que si je voulais faire un film sur le vin c’était parce que j’avais envie de parler de la famille. Ce que l’on hérite de ses parents, ce que l’on transmet à ses enfants. »
Malgré quelques belles séquences, dans les vignes notamment, le résultat est un peu bancal. Alors que Pio Marmaï et François Civil semblent un peu coincés dans leur personnage respectif, Ana Girardot tire son épingle du jeu mais, finalement, c’est dans les scènes de groupe que cette comédie dramatique est la plus efficace. C’est donc une petite déception pour ceux qui aiment l’univers habituel de ce cinéaste inventif.
