Avec un film qui oscille entre vision naturalisme et documentaire, tant le réalisateur a soigné les détails, Sydney Pollack renouvelle le genre en promenant son personnage dans des décors absolument époustouflants dans laquelle la nature de l’Utah est magnifiée.
Cette belle ode à la nature est aussi doublé d’un drame humain et le massacre de la femme indienne du trappeur et du garçon, un survivant d’une attaque d’indiens, qu’il a pris sous sa protection, donne lieu à une des séquences émouvantes du film. Pour autant, Sydney Pollack sait glisser des moments d’humour dans son histoire comme le prouve la scène de mariage arrangée de Jeremiah Johnson et de la fille du chef des Têtes-Plates.
Épreuves physiques et épreuves psychologiques confèrent à ce film, même si certains détails de la mise en scène ont un peu vieilli, un vrai charme. Et nous offre un western à plusieurs niveaux de lecture qui est aussi une belle description de la culture indienne avec la séquence finale et le geste de fraternité échangée entre le trappeur et l’Indien qui fut son ennemi.
