Patrimoine


JEREMIAH JOHNSON, de Sydney Pollack – 1h50
Avec Robert Redford, Will Geer, Ally Ann McLerie
– Sortie : 1972 –
Mon avis : 4 sur 5
Le pitch ?
Fuyant la violence du monde civilisé, Jeremiah Johnson s’enfonce dans les Montagnes Rocheuses. Confronté à un environnement qu’il ne connaît pas, il doit également faire face à la révolte des Indiens. Décidé à assouvir une vengeance, il fera lui aussi appel à la violence.
Pourquoi revoir ce classique ?
Entre Sydney Pollack et Robert Redford, c’est une longue complicité sur grand écran qui se joue, de Propriété interdite, en 1966 à Havana en 1990. Avec Jeremiah Johnson, cette complicité aboutit à un western qui a du souffle en offrant à Robert Redford un rôle d’aventurier de l’Ouest, capable de se débrouiller aussi bien face à des Indiens farouches que d’affronter ours et loups. Avec une grande économe de jeu, Robert Redford – il aurait participé à l’écriture du scénario même s’il n’est pas crédité au générique – parvient à exprimer toutes les émotions vécues par cet homme qui a choisi, à la suite du traumatisme de guerre, de revenir vers la nature sauvage. Un scénario inspiré au demeurant d’une histoire vraie.
