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L’ÉTREINTE, de Ludovic Bergery – 1h50 (2021)

Avec Emmanuelle Béart, Tibo Vandenborre, Vincent Dedienne.

– Diffusion sur Canal+ Cinéma, jeudi 25 novembre, à 20h55 –

Mon avis : 3 sur 5

Le pitch ?

Après la mort de son mari à Nice, Margaux commence une nouvelle vie et s’installe près de Versailles chez sa sœur et s’inscrit à l’université pour reprendre des études de littérature. Mais rapidement, elle ressent le besoin d’autres émotions. Elle part en quête d’amour, au risque de s’y perdre…

Et alors ?

Pour son premier film, Ludovic Bergery avait adopté le point de vue d’une femme pour évoquer la profonde solitude et le désir de reprendre sa vie en main : « J’ai écrit ce scénario comme une somme d’impressions qui finit par composer un visage, un personnage, racontait-il lors de la sortie de son film. Cette exploration du domaine du ressenti pour se reconnecter à l’existence est moins basé sur une dramaturgie que sur une sensibilité ». Par petites séquences, il décrit la manière dont une quadragénaire essaie de retrouver l’amour physique non sans une certaine appréhension.

La première rencontre avec ce professeur d’allemand qui l’attire est, de fait, un vrai fiasco. Et cette quête d’amour va la conduire à prendre des risques comme le montre la séquence avec les entrepreneurs russes. Ce n’est pas sans raison non plus que le cinéaste choisit de lui faire reprendre un cursus d’allemand à la faculté car ces auteurs aiment évoquer, comme il le souligne, « l’ambiguïté, l’ambivalence, le rapport humain« .