Et Audrey Lamy de raconter : « On avait des tartines de textes, on a mis trois mois pour apprendre le texte (rires). Au cinéma, on n’a jamais ça. Mais on avait de quoi s’amuser, c’était génial. Avec les perruques, sa voix, son corps, des costumes. C’était une cour de récréation maîtrisée ».

Si l’opus offre quelques grands moments d’humour – le ralenti sur l’accident de cheval, la séquence où Stéphanie tire sur ses adversaires…- et quelques répliques qui font mouche, le scénario manque souvent de liant et apparaît surtout comme une suite de longs sketches. Et il souffre, in fine, d’un équilibre bancal entre la parodie loufoque et les séquences de premier degré qui, du coup, ralentissent l’ensemble. Pour autant, le casting solide permet à l’ensemble de fonctionner correctement.