Un festival de séquences d’action. Comme la bande originale le laisse penser, le nouvel opus n’a pas mégoté avec les scènes d’action. Et, il faut noter que les cascadeurs du film sont l’œuvre de professionnels français. Avec la longueur du film (2h45), le plus long de la série), les séquences de baston et de poursuites sur tous les terrains pimentent le scénario et permettent au spectateur de tenir sur la longueur. Pour l’anecdote, l’équipe a enregistré le record de la plus grande quantité d’explosifs puissants dans un même plan : 135,4 kilos !
Un film qui fait voyager. Fidèle à la marque, Mourir peut attendre a été tourné dans plusieurs pays de la Norvège à l’Italie, via la Jamaïque, Londres et les Iles Féroé ainsi qu’un archipel de l’Atlantique Nord administré par le Danemark. La marque Bond est donc bien respecté
Des gadgets qui tiennent compte de l’air du temps. Cette fois, James Bond conduit une Aston Martin DB5 qui est électrique. Même les écolos farouches peuvent y aller sans frémir sur la perte de la couche d’ozone… Reste à savoir si la longue attente consécutive à la Covid n’aura pas donné un coup de vieux à certains gadgets dont la franchise est si friande.
Une chose est sûre en tout cas. Bond à la façon de Cary Jo Kukunaga sera regardé de près pour voir si le machisme du personnage a cédé un peu à l’air du temps ou s’il continue de jouer les tombeurs de ces dames. Et puis, tout le monde attend l’acteur (ou l’actrice) qui relèvera le gant pour tenter de faire oublier Daniel Craig.

