CINÉMA ET QUÉBEC : LA BELLE INSPIRATION

ICIPETITE REINE

Qu’est ce qu’on fait ici ? et La Petite Reine, deux films présentés dans le Festival

Du 21 au 26 novembre se tient la 18ème édition du festival Cinéma du Québec à Paris. L’occasion de prendre le pouls d’un cinéma plutôt inspiré et souvent mal connu chez nous.

Le cinéma québécois  ne se résume pas à la comète Dolan, tant ce jeune réalisateur écrase de son talent la concurrence. Ni à l’humour décapant d’un Denys Arcand dont le Festival présente, cette année, la copie restaurée de son Jésus de Montréal, au  Forum des images à Paris , cadra qui accueille la manifestation jusqu’au 26 novembre.

La jeunesse arrive en force dans cette édition avec plusieurs films sur ce thème. Ouvrant le festival, Carole Laure, qui est sa présidente d’honneur depuis sa création, donne le ton avec son Love Project, qui raconte la vie de jeunes artistes autour d’un projet de spectacle. Dans Qu’est-ce qu’on fait ici ?, Julie Hivon raconte le parcours d’une bande après la mort brutale d’un de ses membres.  Alexis Durand-Brault dans La Petite Reine, raconte le parcours de Julie, vedette du cyclisme et accro au dopage…  Quant à  Stéphane Lafleur dans Tu dors Nicole, –  qui sortira en France en mars prochain- il décrit la vie bouleversée de deux amis le jour où le frère de l’une d’elle débarque dans la maison familiale avec son groupe de musicos.  La jeunesse est encore au rendez-vous de 1987, de Ricardo Trogi ou les aventures d’un adolescent qui veut réussir sa vie, et de sa bande. 


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Changement de décor avec Appel à l’anxiété générale ! (ci-dessus) d’Helene Klodawsky où il est question de la vie quotidienne des musiciens du groupe montréalais Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra, et leurs questionnements au jour le jour sur l’éducation, la précarité économique..

Dans un tout autre registre, on retiendra aussi Québékoisie, de Mélanie Carrier & Olivier Higgins qui suit le voyage d’Olivier et Mélanie dans une pour découvrir, à vélo, sur la côte nord du Québec leurs racines amérindiennes.

MironEt puis, le Québec étant un pays de conteurs et de chanteurs, rien d’étonnant à voir figurer cette année un essai cinématographique de Simon Beaulieu –  Miron : un homme revenu d’enfance –  sur un grand poète québécois avec une interrogation sur la survivance des cultures menacées à l’échelle du monde.

Autant de films qui prouvent la vitalité des artistes de cette belle Province.

Carole Laure évoque Love Project

 

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