POUR COLIN FARRELL, L’AMOUR N’A PAS D’ÂGE

UN AMOUR D’HIVER, d’Akiva Goldsman – 1h58

avec Colin Farrell, Jessica Brown Findlay, Jennifer Connelly, William Capture d’écran 2014-03-10 à 15.52.50Hurt, Russel Crowe, Eva Marie Saint

Sortie : mercredi 12 mars 2014

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Quezako ?

New York, au  début du XXème siècle. As du cambriolage, Peter Lake (Colin Farrell) n’aurait jamais cru qu’un jour son cœur lui serait ravi par la charmante Beverly Penn (Jessica Brown Findlay). Mais leur idylle est maudite : tandis que Beverly est atteinte de tuberculose, Peter a été condamné à une mort bien plus violente par son ancien mentor, le diabolique Pearly Soames (Russell Crowe). Peter tente par tous les moyens de sauver la femme qu’il aime, à travers le temps, luttant contre les forces des ténèbres – et surtout contre Pearly qui s’acharne à vouloir l’anéantir.

Capture d’écran 2014-03-10 à 15.52.11Et alors ?

Colin Farrell évoque ainsi le scénario de ses nouvelles aventures au cinéma : « Si l’on me demande quels sont les ingrédients d’une bonne histoire d’amour, je répondrais que c’est lorsque deux êtres ne font plus qu’un et se découvrent eux-mêmes pour la toute première fois, puis révèlent les meilleurs aspects de leur personnalité en présence de l’autre. C’est ce qui arrive à Peter lorsqu’il rencontre Beverly. C’est instantané. Leurs sentiments sont réciproques et transcendent les contingences du temps »

Pour passer à sa première réalisation, le scénariste et producteur Akiva Goldsman a choisi de s’attaquer à un très gros roman de Mark Helprin -un volume de plus de 800 pages- qui raconte une histoire d’amour couvrant plus…  d’un siècle. Ce qui lui permet de jouer sur toute une atmosphère fantastique. Le cinéaste commente : « L’histoire se déroule dans un monde bien réel, mais s’y ajoute une dimension supplémentaire, de l’ordre du surnaturel, qui va au-delà des apparences sensibles. Le récit est simple et émouvant, et pourtant il y a, au sein de cet univers réaliste, un monde où la magie existe et où les gens vivent pendant des siècles ».

Capture d’écran 2014-03-10 à 15.52.01Sur le papier, l’idée de départ était intéressante avec cet homme qui survit par amour au cours du siècle et vit des aventures fortes, et des rencontres qui ne le sont pas moins. A l’arrivée, force est de constater que l’on est déçu. Malgré une distribution solide -William Hurt y fait une belle apparition dans un second rôle, celui du père aimant de Berverly- malgré une production solide, des scènes d’action soignées, le film ne décolle pas malheureusement comme le magnifique cheval blanc de l’histoire.

De séquence en séquence, le réalisateur ne parvient pas à faire mieux qu’un mélo, alourdi par une musique originale qui ne lésine pas sur les cordes sirupeuses qui ne laissent guère de place à l’imagination. Quant aux effets spéciaux, notamment ceux du canasson en train de voler, ils font un peu « cheap » et ne parviennent pas à nous plonger vraiment dans un monde fantastique. Comme disait l’autre, les bons sentiments ne font pas toujours les bons films. Ou alors, il faut avoir garder une vraie naïveté d’esprit pour embarquer dans un tel récit.

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