UNE HEROINE ROMANTIQUE

JANE EYRE, de Cary Fukunaga – 1h57

Avec Mia Wasikowska, Michael Fassbender, Jamie Bell et Judi Dench

Sortie : mercredi 25 juillet 2012

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L’histoire  ?

Nouvelle adaptation du classique de Charlotte Brontë, sorti en 1847, ce film raconte les périples d’une jeune orpheline, engagée comme préceptrice de la petite Adèle par le riche Edward Rochester et qui débarque dans sa vaste demeure perdue dans la campagne. Ce jeune veuf, d’un tempérament ombrageux, ne reste pas longtemps insensible à la mystérieuse  Jane Eyre..

Et alors ?

Depuis Sin Nombre, récit de l’odyssée chaotique des candidats à l’exil en Amérique du Sud, on savait le talent de Cary Kukunaga. On retrouve ici son sens de la mise en scène, mis au service de la reconstitution de l’atmosphère victorienne aussi lourde que mystérieuse. Majestueux plans de caméra, beauté des cadrages, des lumières… le réalisateur connaît son métier. Tout en étant fidèle à cette époque, il a voulu montrer la modernité du personnage. ll raconte : « La jeune héroïne doit affronter le même type de difficultés auquel de nombreuses jeunes femmes continuent à se retrouver confrontées aujourd’hui : réussir à s’émanciper et chercher à atteindre l’égalité avec les hommes. »

Révélée dans Alice au pays des merveilles, de Tim Burton en 2010, Mia Wasikowska ne dit pas autre chose : «  »C’est une héroïne atemporelle, tout en étant d’une grande modernité. C’est une jeune femme très déterminée. Et loin de laisser la situation la démoraliser, ou la faire souffrir, elle réagit et devient plus forte.« Parfait héros romantique, Michael Fassbender prouve la palette de son talent en campant Lord Edward Rochester, un homme d’un bloc qui, sous une apparence de violence, masque bien des fêlures. Le duo est parfaitement bien complétée par une galerie de personnages secondaires qui donnent de l’épaisseur au récit, en premier lieu, Judi Dench, toujours parfaite, dans le rôle de la gouvernante qui semble presque jalouse du succès de la jeune orpheline.

Pour autant, on peut rester insensible à une histoire qui n’évite pas toujours les pièges du mélo. Et qui peut, au final, sembler dater. Comme si les souffrances de Jane Eyre étaient malgré tout d’une autre époque lointaine. Demeure la belle maîtrise d’un cinéaste bourré de talent…


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bande annonce par Filmtrailer.com

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