TUCKER&DALE FIGHTENT LE MAL, d’Eli Craig – 1h28

Avec Tyler Labine, Alan Tudyk, Katrina Bowden, Jesse Moss

Sortie : mercredi 1er février 2012

Je vote : 3 sur 5

L’histoire. Une bande de jeunes partis faire la fête dans une forêt profonde des Etats-Unis croisent la route de deux péquenots venus retaper une bicoque.  Après un quiproquo qui a entraîné la mort d’un des jeunes, la partie en forêt tourne au film d’horreur…

J’ai aimé

-Le côté complètement déjanté d’une histoire de oufs qui multiplie les gags pas à piquer des abeilles (c’est dans le film, vous verrez!) Entre épouvante et comédie pour ados, Eli Craig -habitué des plateaux d’Hollywood où il accompagnait sa mère Sally Field- s’en donne à cœur joie et tourne à 200 à l’heure des aventures qui jouent avec tous les codes du genre. De la tronçonneuse à la hache, en passant par le débiteur de bois mort, les acteurs n’ont qu’à bien se tenir s’ils ne veulent pas finir, suite à des incidents non prévus, en rondelle.

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-La photographie soignée de David Geddes qui s’était illustré par exemple dans La Nuit au Musée. Entre ombre, propice au crime, et lumière, celle de la comédie, il a fignolé une image qui tient la durée de la projo.

-un casting qui allie la force -Tyler Labine en nounours timide et maladroit- et le charme : Katrina Bowden se baignant au crépuscule, c’est sexy à souhait.  On sent que la bande d’acteurs s’est fendue la pêche en tournant ce récit qui ne craint pas d’en faire des tonnes. Eli Craig raconte : « Au-delà de leur humour et de leur côté blagueur, les comédiens ont une grande profondeur. Ils incarnent vraiment leurs personnages. La drôlerie du film provient non seulement des dialogues mais aussi de leur apparence physique et de leur connivence à l’écran. »

J’aime moins

Devant une telle accumulation d’actes manqués, conduisant au drame, on peut parfois avoir le vertige. N’est-ce pas la loi du genre et du « pop-corn movie » ? Idem pour la chute que l’on sent venir : pour ne pas dénicher où se cache l’esprit du mal, il faut vraiment être un péquenaud du ciné. Mais, c’est vrai, Katrina Bowden joue de bout en bout, donc…